« Le chant a touché tous les boutons techniques, de la riche lyrisme de legato de M. Brownlee à la précision agile de la colorature de Mme Claycomb et la vitesse palpitante des trilles de signature de Mme DiDonato. Mais ce qui brillait surtout  plus clairement était l’émotion concentrée d’une pertinance insistante et immédiate.

Performance fascinante de Mme DiDonato comme Romeo avec la Juliette de Mme Claycomb d’une scène de « I Capuleti e I Montecchi » de Bellini, semblait que les niveaux  de l’artisanat et de la technique étaient devenus transparents: Ce que le public a vu n’était pas une lecture rusé de l’adaptation de Bellini de l’amour jeune écrit par Shakespeare, mais le sentiment soi-même de la passion bouillante, sans consequences.

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Dans « Prendi, per me sei libero», de «L’Elisir, » lui et Mme Claycomb était vocalement séduisante mais considérablement prudent. Rien n’a été retenu, cependant, dans le bis, « À la Faveur de cette nuit obscure, » de « Le Comte Ory » de Rossini,  qui a reuni tous les trois chanteurs ensemble dans un trio rapide, amusant et  impertinente.

Dans « Eccomi dans lieta Vesta » de Bellini, le son chaud et noble de la corne de Jennifer Montone a trouvé partenariat admirablement avec le son de la soprano de Mme Claycomb. »

Par CORINNA da Fonseca-WOLLHEIM 20 mars 2015

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http://www.nytimes.com/2015/03/20/arts/music/review-joyce-didonato-blends-bel-canto-and-emotion-at-carnegie-hall.html?_r=0