Au début de la série de Pittsburgh Opera de Lucia di Lammermoor, le 13 Novembre, le directeur général Christopher Hahn marchait sur la scène de Benedum Centre d’annoncer que ses trois principaux artistes souffraient de rhumes, plus récemment, la Lucie elle-même, Laura Claycomb. Ils seraient tous continuer, mais le public devraient prendre en considération qu’ils ne se sentaient pas à leur meilleur. Certes, au cours des deux premiers actes (sans entracte) le niveau d’énergie était un peu faible à certains moments. Claycomb vocalisait son entrée bien mais semblait prudent dans ses duos avec Edgardo (David Lomeli), Enrico (Bruno Caproni) et Raimondo (Denis Sedov). Elle n’a pas dominé les points culminants de la sextet et la finale qui a suivi, mais elle n’a eu aucun problème avec les aigues et a géré des petites nuances qui ont créé un personnage courageux et d’individualité. Il y avait une indemnisation dans le chant choral vigoureuse, bien préparé par Mark Trawka.

Il était dans l’acte final, la scène de la folie célèbre, que Claycomb est entré en elle-même. Ici, elle était en contrôle total sur ses ressources. Elle a chanté superbement, mais cela n’était pas un simple exercice vocal. Avec un son plus lyrique que colorature, elle a utilisé chaque roulade, chaque trille, chaque note augue pour délimiter un aspect de l’état mental de l’héroïne. C’était l’œuvre d’un chant-actrice très intelligente qui a réussi à incarner un personnage qui n’a pas été si clairement établi par le compositeur et le librettiste. Claycomb ingénieusement remplissait la majorité des lacunes.

-Robert Croan

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